Retour en 2013 à Baselworld, à la surprise générale, Tudor a créé l’évènement un chronographe radical: la Fastrider Black Shield.
La plus grosse surprise fut son boîtier monobloc réalisé en céramique. Une grande première au sein du groupe Rolex, qui répondait à un grand fantasme de fans.
La ressemblance entre les chronographes Fastrider et les chronographes vintages des années 60-70 dédiés aux sports automobiles peut paraître paradoxale. Tudor signe l’un des hommages les plus aboutis aux chronographes classiques de sports mécaniques dans le cadre d’une collaboration avec la marque de motos Ducati.
Heureux hasard, ou prédestination : Ducati et Tudor ont tous deux un logo symbolisant un écu. Un bouclier noir (céramique), en anglais ça se dit : Blackshield.
Cette boîte en céramique microbillée semble inspirée du design des B2 furtifs et autres feu F-117 furtifs: avec un dessin des carrures anguleux et agressif. Sans que ce soit le propos de ce pièce, elle ringardise, l’air de rien, beaucoup d’autres pièces supposément : « militaro-furtives».
Au niveau technique, le boîtier de 42 mm est produit en céramique d’un seul bloc (étanche à 150 m, merci Tudor de proposer une vrai étanchéité). Le gabarit non dégrossit est obtenu par injection à chaud, puis le retour à la température ambiante et le microbillage finissent l’ensemble.
On aurait bien vu la montre avec un bracelet en céramique mais Tudor, comme sur la Fastrider acier, ne propose que le cuir, ou le caoutchouc de très bonne facture. La montre sera vendue 4640 euros, un tarif qui démocratise réellement et sérieusement cette fascinante céramique.
Alors que les versions précédentes de la Blackshield étaient très typées, soit rouge, soit noir et bronze, ce modèle est plus neutre, revenant à un très classique noir & blanc, qui répond mieux à des attentes « grand public ». On pourrait presque attendre une version « All Black », mais on connait les limites de cette configuration : la lisibilité. Avec ces index en métal blanc, au moins cette nouvelle Fastrider Blackshield ref 42000CN offre un excellent compromis entre l’acquisition visuelle de l’heure et la discrétion souhaitée.
Au porté, c’est superbe: la montre légère, se pose bien sur le poignet et le design de cornes affinées au maximum prend tout son sens. Les fameuses pièces de bout en céramique ne feront pas l’unanimité, mais comme toujours dans le groupe Rolex, la justification porte sur la durabilité du boitier.
La montre est pourvue d’un chronographe tricompax qui se présente de la manière suivante : à 3h on trouve le compteur des minutes, à 6h le compteur des heures, et à 9h la petite seconde, enfin, la date est à 4h30.
Tudor fait confiance à ETA pour le chronographe, en implantant un Valjoux 7753, très solide, fiable et incroyablement précis. Sa lignée « 7750 » rend son déclenchement viril et le bruit de sa masse oscillante est toujours présent. Ce calibre contribue ainsi à l’esprit sportif de cette Tudor Fastrider Blackshield 42000CN.
A noter que le réglage de la date se fait par un poussoir situé sur le flanc gauche du boîtier, étonnant ! Encore plus étonnant : la forme rappelle un bouclier et si l’on en juge par le dessus bombé, on pense plus au logo de Ducati qu’à celui de Tudor.
En période de crise horlogère et de folie des grandeurs, Tudor parvient à se démarquer avec des produits offrant un rapport passion / prix imbattable, pour la plus grande joie des amateurs ou des passionnés !
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replique montre et
Tag Heuer montre
